Archive for the ‘Grimoires’ Category

La Conspiration des Ténèbres, de Théodore Roszak

samedi, décembre 18th, 2010

Présentation de l’éditeur

En fréquentant les cinémas miteux de Los Angeles, Jonathan Gates découvre l’œuvre fascinante de Max Castle. Jeune prodige, celui-ci a tourné quelques films avant de tomber dans l’oubli. L’élucidation des mystères qui entourent la vie et l’œuvre de Castle va devenir une véritable obsession pour Gates. A l’issue de sa quête, qui va le mener des sommets de l’industrie cinématographique jusqu’au cœur de sociétés secrètes, où plane l’ombre des cathares, il apprendra l’incroyable vérité sur ce maître des illusions que fut Max Castle et mettra au jour un étonnant complot.

Mon avis à moi que j’ai

Bon, 800 pages pour ça, j’en garde un goût amer dans la bouche ! C’est pas tellement que les aventures de ce Jonathan Gates ne sont pas intéressantes, ou que ce qu’il découvre n’est pas terriblement inquiétant, avec une touche de vérité dérangeante, c’est juste que… 800 pages pour ça, quand même ! Je ne suis pas du genre à me laisser impressionner par les pavés. J’ai lu le Ça de Stephen King en un week-end, j’avais 16 ans, j’ai lu des saga de 25 tomes en un rien de temps aussi. Mais là…

Sincèrement, j’ai trouvé ça pompeux, comme si l’auteur s’écoutait lire en même temps qu’il écrivait. Plus qu’une réflexion sur le pouvoir de l’image, ça commence comme un exposé barbant sur l’histoire du cinéma, pour ne prendre vie qu’au bout de 200 pages. Certes, Théodore Roszak sait faire preuve d’un art consommé dans le mélange des faits véridiques aux fruits de son imagination, mais ça n’a pas suffit à me transporter, loin de là ! Sans parler de cette fin, inespérée et d’autant plus décevante. Plus jamais !  

3ème Festival du Livre du Cercle des Huit

mercredi, décembre 8th, 2010
Coucou à tous !

Suite au succès des deux premières éditions, le Cercle des Huit a décidé de renouveler l’expérience du Festival du Livre, et ce pour la troisième année consécutive. Nous avons essayé de tenir compte des remarques reçues lors des éditions précédentes, et quelques petites adaptations ont donc eu lieu dans le règlement. Pour ceux qui n’étaient pas encore parmi nous la dernière fois, rappelons tout d’abord le principe :

Pourquoi un Festival du Livre ?
Le monde de l’édition est vaste. Il y a bien sûr les incontournables, les classiques lectures scolaires imposées qui ont bien souvent du mal à passer. Mais il y a aussi énormément d’œuvres de qualité moins médiatiques que le Cercle des Huit a décidé de vous faire découvrir. D’où l’organisation de ce Festival du Livre.

D’accord, mais comment ça marche ?
Au rendez-vous de ce festival, de l’humour, de l’action, de l’émotion, de la peur, du fantastique, des écrits conventionnels et d’autres plus originaux… il en faut pour tous les goûts ! Cette année, c’est vers la mixité que le Conseil des Huit a voulu aller, et voici comment :

  • Le Festival aura cette année deux thèmes au choix : ‘Littérature infernale’ et/ou ‘Mystérieux inconnu’.
  • Les participants auront non plus 10 mais 6 livres à lire, en 6 mois.
  • La liste des livres à lire sera constituée pour moitié par le Conseil, pour moitié par les participants.
  • Les livres proposés devront être récents (publication de moins de deux ans) ou au moins méconnus.
  • Les livres proposés devront se rapporter à l’un des deux thèmes sus-cités du Festival.

Dans un premier temps, nous invitons tous ceux qui souhaitent participer à nous fournir une petite liste de trois livres, que vous avez lus, ou que vous aimeriez lire, qui rentrent dans ces critères. Et ce avant le 30 novembre 2010.
Toutes les listes reçues seront rapidement compilées avec celles proposées par le Conseil, pour en extraire une dernière de six livres que chacun devra lire sur le premier semestre 2011. Fin Juin, vous serez appelés à voter, en classant ces six livres par ordre de préférence. Le livre préféré de la communauté du Cercle des Huit s’imposera de lui-même !

Le lapin ! Le lapin !
Heu… non, le cadeau ! Cette année encore, nous récompenserons la première personne à nous envoyer le tiercé finalement gagnant (dans l’ordre évidemment). Elle recevra en cadeau un ouvrage (encore à déterminer, mais ce sera sûrement une parution de l’année 2011). En espérant que vous serez toujours plus nombreux à participer…

Trucs et astuces
Pour éviter d’avoir à acheter les six livres en question, nous vous proposons de vous regrouper par groupes de six. Ce n’est pas du tout une obligation, mais ça peut aider, financièrement parlant. Au sein de chaque groupe :

  • Chacun s’engage à acheter l’un des six livres à lire, et à le faire tourner par envoi postal, au sein du groupe dont il fait partie.
  • Chacun s’engage à prendre soin des livres qu’on lui prête, à ne pas le conserver plus de trois semaines, et à faire en sorte que l’expédition au suivant se passe le mieux possible (enveloppes à bulles et Colissimo suivis notamment).

Si vous êtes intéressé, merci de le préciser sur le forum, nous vous contacterons en temps et en heures, si cette démarche a du succès. Attention, sachez quand même qu’en aucun cas le Cercle ne pourra être tenu responsable d’éventuelles pertes ou dégradations !

Les nominés

L’Apprentie du Magicien, de Trudi Canavan, dans le thème « Mystérieux inconnu » – Choix des membres
Dragons et Serpents, de Robin Hobb, dans le thème « Littérature infernale » – Choix des membres
L’Empire Ultime, de Brandon Sanderson, dans le thème « Littérature infernale » – Choix du staff
Les Mensonges de Locke Lamora, de Scott Lynch, dans le thème « Mystérieux inconnu » – Choix du staff
Peter & Max, de Bill Willingham, dans le thème « Mystérieux inconnu » – Choix du staff
Le Procés de la Sorcière, de Robert McCammon, dans le thème « Littérature infernale » – Choix des membres

P.S. : N’hésitez pas à diffuser cette annonce où bon vous semble, tous les participants seront les bienvenus. Merci à tous !

Les Petits Secrets d’Emma, de Sophie Kinsella

jeudi, octobre 28th, 2010

Présentation de l’éditeur

Ce n’est pas qu’Emma soit menteuse, c’est juste qu’elle a des petits secrets. Des trucs pas bien méchants. Par exemple, elle fait un bon 40, pas du 36. Elle trouve que Connor, son petit ami, ressemble étrangement au Ken de Barbie. Elle ne supporte pas les strings. Elle a très légèrement embelli son CV. Elle déteste sa cousine Kerry. Et avec Connor, au lit, c’est pas franchement l’extase. Bref, rien de bien méchant, mais plutôt mourir que de l’avouer. Mourir ? Justement ! Lors d’un voyage en avion passablement mouvementé, Emma croit bien voir sa dernière heure arriver. Prise de panique, elle déballe tout au séduisant inconnu assis à côté d’elle. Sans savoir que l’inconnu en question n’est autre que son P.-D.G. Passé le soulagement de sortir vivante de ce vol infernal, Emma réalise qu’elle vient de se mettre dans une situation pour le moins embarrassante…

Mon avis à moi que j’ai

Un livre pour fille, typiquement ! Distrayant et facile, idéal pour passer un bon moment et poser son livre avec le sourire. On se retrouve même parfois un peu dans les réactions d’Emma ! Ce qui m’a moins plu, c’est l’histoire à l’eau de rose sous-jacente à tout ça, et le fait qu’on sache pertinemment comment ça va finir, mais l’humour est au rendez-vous donc ça passe plutôt bien. Frais comme le printemps ! 

Le Joueur d’Echecs, de Stefan Zweig

dimanche, octobre 3rd, 2010

Présentation de l’éditeur

Czentowicz, champion d’échecs arrogant, esprit borné à outrance, inculte et étonnamment stupide, occupe le premier plan jusqu’à l’entrée en scène de Monsieur B. Dès lors que cet aristocrate autrichien s’intéresse à la partie livrée entre le champion et les passagers amateurs, la direction du texte bascule. Par un effet de symétrie, la narration se transforme en un face à face tendu entre un esprit brillant et rapide à l’intelligence abstraite et un cerveau au pragmatisme brutal, incapable de projection véritable. Mise en scène percutante de la résurrection de la folie, cette nouvelle oscille entre ouverture et enfermement. Dans cette avancée implacable de la stupidité destructrice, allégorie de la victoire du nazisme mais aussi chef-d’oeuvre de composition, Zweig s’intéresse peu à la survie du corps, préférant montrer les réactions de l’esprit, qui trouve un symbole parfait dans ce jeu éminemment intelligent mais désespérément stérile. Publié en 1943, un an après le suicide de son auteur, Le Joueur d’Echecs fait figure de testament dans l’oeuvre de Zweig.

Mon avis à moi que j’ai

Une description de ce qu’est la torture morale et de la façon dont, crescendo, elle mène vers la folie… Cette nouvelle est une petite curiosité à elle toute seule, avec pour arrière-plan le monde méconnu des échecs. Bien amenée, l’histoire de monsieur B. est une histoire dans l’histoire, celle d’un homme dont la détresse psychologique est telle qu’elle menace de le rendre fou. Ultime paradoxe, l’échappatoire qu’il va trouver lui permettra certes de survivre, mais pas d’échapper à une certaine folie. Intéressant, faute d’être passionnant !

Les Marches du Trône, de Robin Hobb

mardi, septembre 28th, 2010

Présentation de l’éditeur

Avec Mère à son bord, Parangon peut enfin retrouver son intégrité perdue, un visage, et peut-être même la vue. Il ne lui en faudra pas moins pour affronter la Vivacia, sur laquelle Kennit règne toujours en maître, au point qu’il fait d’Althéa, la propriétaire légitime de la vivenef, sa prisonnière ! Mais il faut croire que la chance insolente qui a si bien servi le pirate jusqu’ici l’a quitté : la flotte jamaillienne, bien décidée à ne pas le laisser retenir plus longtemps le gouverneur Gosco et Malta en otages, lui fait échec. Tintaglia, le dernier dragon de Clochetinte, toujours à la recherche de cette dernière, vient elle aussi déranger ses plans. Quant aux serpents, il n’auraient pas pu trouver meilleur moment pour le laisser tomber…

Mon avis à moi que j’ai

Le paradoxe de la lecture plaisir, c’est d’avoir envie que ça se termine, et en même temps que cela n’ait pas de fin. C’était le cas pour moi pour le cycle des Aventuriers de la Mer. Dans cet ultime volume, les destinées s’accomplissent, même si ce n’est pas toujours comme on l’aurait souhaité ! Si vous voulez savoir si Parangon va être sauvé du naufrage et retrouver son âme, si Kennit le pirate va aboutir dans sa quête et si Althéa va finalement retrouver sa vivenef Vivacia, n’hésitez plus, vous trouverez ici la réponse à toutes ces questions. Et même davantage, FitzChevalerie Loinvoyant faisant même une fugace apparition ! Un excellent moment de fantasy.

Et après…, de Guillaume Musso

dimanche, septembre 19th, 2010

Présentation de l’éditeur

À huit ans, Nathan est entré dans le tunnel lumineux de la «mort imminente». Plongeant dans un lac pour aider une fillette, l’enfant s’est noyé. Arrêt cardiaque, mort clinique. Et puis, contre toute attente, de nouveau, la vie. Vingt ans plus tard, Nathan est devenu l’un des plus brillants avocats de New York. Il a tout oublié de cet épisode traumatisant. Il a même fini par épouser la «petite fille du lac», Mallory, sa femme qu’il a passionnément aimée, puis qui l’a quitté, et qui lui manque comme au premier jour… Mais Nathan ignore que ceux qui reviennent de l’autre côté ne sont plus tout à fait les mêmes. Aujourd’hui il connaît la réussite, la notoriété et la prospérité. Il est temps pour lui de découvrir pourquoi il est revenu.

Mon avis à moi que j’ai

Ayant souvent entendu parler de Guillaume Musso sans l’avoir jamais lu, je me suis laissé tentée par ce livre, le premier qu’il a écrit, je crois. Bilan : je pense que je vais arrêtée là ma découverte ! J’ai envie de dire : tout ça pour ça… C’est très vite lu, mais franchement, je n’ai pas trouvé grand intérêt à ce livre, pas même le petit coté fleur bleue que tout le monde me garantissait. Je n’ai eu que l’impression de tourner en rond jusqu’à une fin hyper prévisible. Et puis pour plomber l’ambiance, dans le genre… Bref, out !  

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Un Festin pour les Corbeaux, de George R.R. Martin

dimanche, septembre 12th, 2010

Présentation de l’éditeur

Les cartes changent une nouvelle fois de main : Cersei Lannister, la noire régente, s’empêtre dans la toile d’araignée qu’elle a tissée pour neutraliser sa bru, la petite reine ; arrivée au terme de son éprouvante quête, Lady Brienne, la pucelle de Torth, va faire une découverte aussi inattendue que mortelle ; Sansa Stark, marionnette entre les mains de Lord Petyr Baelish, dit Littlefingers, prépare un retour en force qui devrait faire couler beaucoup d’encre… et de sang ! Un chapitre de plus se clôt sur le royaume des Sept Couronnes, avec son lot d’alliances contre nature, de trahisons sanglantes et de morts inutiles. Et comme le trône de fer ne reste jamais vacant bien longtemps, une nouvelle guerre civile se profile à l’horizon.

Mon avis à moi que j’ai

Un contenu qui, comme pour les volumes précédents relève de la transition. Peu ou pas de révélations, ni même de péripéties majeures, juste une trop lente montée en puissance des différentes forces en présence en vue d’un affrontement final qui apparaît encore bien lointain. Ça reste très bien écrit, ça se lit facilement, mais moi qui avais adoré les débuts de cette saga, depuis les débuts de "A Feast for Crows" (tomes 10, 11 et 12 en français), je reste grandement sur ma faim, c’est malheureusement le cas de le dire !

Alors certains prétendent que George R. R. Martin avance à son rythme dans sa saga, et que c’est très bien comme ça. Sauf que s’il écrit simplement pour lui, inutile de se faire publier ! Pour moi, c’est long, bien trop long, et la surdose de personnages commence à se faire sérieusement sentir, dans le sens où, pour certains d’entre eux, on se contrefiche de ce qui peut bien leur arriver. Où sont passés Jon, Bran et Daenerys ? Un prologue de l’auteur nous promet un retour aux sources dans la suite. Espérons-le !

Le Coeur de la Terre, Maxime Chattam

mercredi, août 18th, 2010

Présentation de l’éditeur

Tobias disparu dans les entrailles du Raupéroden, Matt et Ambre retournent à Eden, la cité des Pans, pour avertir le conseil de la ville de l’imminence d’une invasion des Cyniks, fomentée par la reine Malronce. Les Pans n’ont plus le choix, ils doivent se préparer à combattre, notamment en développant leur Altération, ce pouvoir surnaturel octroyé par le Cataclysme. Avec L’Alliance des Trois, on découvrait un nouveau monde, avec Malronce son exploration. Le Coeur de la Terre montre les jeunes héros dans l’apprentissage de la vie en commun, de la politique, de la guerre et du rapport, nécessaire et salutaire, à la nature. Ainsi que la résolution des énigmes comme la vraie nature du Raupéroden et de la reine Malronce.

Mon avis à moi que j’ai

Une réelle continuité entre les trois tomes de cette trilogie. Ce dernier volume est un brin plus sombre, plus adulte, Matt, Tobias et Ambre sont confrontés à des problèmes qui sont ceux qui naissent invariablement à l’émergence d’une société. De l’amitié, du courage, de l’amour, de l’héroïsme, des pouvoirs fantastiques, des héros qu’on apprécie… Quelques regrets pourtant, qui résident à la fois dans l’identité enfin révélée de Malronce et du Raupéroden – trop facile ! -, et dans la résolution de la guerre contre les Cyniks, bien trop rapide à mon goût pour rester tout à fait crédible. Le premier cycle d’Autre-Monde s’achève ici, mais le second est attendu fin 2011, et c’est quand même bien long… !

Malronce, de Maxime Chattam

jeudi, juillet 29th, 2010

Présentation de l’éditeur

Imaginez un monde où la nature a repris le pouvoir, où les adultes sont redevenus sauvages et les enfants se sont assemblés en bandes pour survivre, où chaque promenade est une expédition, chaque jour passé, un exploit. Un monde recouvert par un océan de forêts, peuplé de créatures fabuleuses, traversé de courants étranges, d’énergies nouvelles. Un monde nouveau où trois adolescents tentent de déjouer les pièges d’une mystérieuse reine, acharnée à leur perte : Malronce. Oubliez tout ce que vous savez… pénétrez dans Autre-Monde.

Mon avis à moi que j’ai

Un second volume plus sombre que le premier, plus adulte, peut-être parce que nos trois héros, et tous les Pans avec eux, perdent graduellement leur innocence… La trame reste simple, pas de temps mort, l’histoire se déroule sous nos yeux à toute vitesse. Un peu trop vite parfois, certaines merveilleuses trouvailles, comme le peuple des Kloropanphylles, auraient mérité d’être plus fouillées peut-être (leur secret reste assez basique quand même, il faut bien le reconnaître). Par contre, j’ai adoré découvrir toutes les technologies originales inventées par les Pans ou même les Cyniks avec les moyens à leur disposition, les navires des Kloropanphylles, le dirigeable du Buveur d’Innoncence, ou le funiculaire de Hénok par exemple.

Au rythme de leurs aventures, Matt, Ambre et Tobby mûrissent, se rapprochant lentement mais sûrement de ces Cyniks qu’ils combattent si fort, et leur inquiétude de devenir comme eux va croissant. Sans parler de la Reine Malronce et de ses sinistres projets… Et le Raupéroden, que vient-il faire là-dedans ? Il reste quantité de choses à découvrir et j’ai déjà attaqué la suite, Le Coeur de la Terre !

Brisingr, de Christopher Paolini

jeudi, juillet 29th, 2010

Présentation de l’éditeur

Eragon a une double promesse à tenir : aider Roran à délivrer sa fiancée, Katrina – prisonnière des Ra’zacs –, et venger la mort de son oncle Garrow. Saphira emmène les deux cousins jusqu’à Helgrind, les Portes de la Mort, repaire des monstres. Or, depuis que Murtagh lui a repris Zar’oc, l’épée que Brom lui avait donnée, Eragon n’est plus armé que du bâton du vieux conteur. Tandis qu’il veille au pied de la sinistre citadelle, Eragon s’interroge : viendra-t-il à bout des Ra’zacs ? Il est vrai que, depuis la cérémonie du Sang, à Ellesméra – la cité elfique –, le jeune Dragonnier continue de se transformer, acquérant peu à peu les traits et les fabuleuses capacités d’un elfe. Et Roran mérite plus que jamais son surnom de Puissant Marteau. Quant à Saphira, elle est une combattante redoutable…

Ainsi commence cette troisième partie de l’Héritage, où l’on verra l’intrépide et altière Nasuada, chef des Vardens, subir avec bravoure l’épreuve des Longs Couteaux ; les Vardens affronter les soldats démoniaques de Galbatorix, qui ne ressentent pas la douleur ; Arya et Eragon rivaliser de délicates inventions magiques ; Murtagh chevauchant Thorn, son dragon rouge, batailler dans le ciel contre Eragon et Saphira. On s’enfoncera avec angoisse dans les obscures galeries souterraines des nains ; on se laissera séduire par Nar Garzhvog, le formidable Urgal, et par l’énigmatique Lupusänghren, l’elfe au pelage de loup ; on retrouvera avec bonheur Oromis et Glaedr, le dragon d’or ; on constatera avec jubilation que Saphira montre toujours un goût certain pour l’hydromel… Et on comprendra enfin pourquoi le roman porte ce titre énigmatique : Brisingr, Feu en ancien langage…  

Mon avis à moi que j’ai

La présentation de l’éditeur dit tout, c’est presque dommage ! Si certains regrettent que ce troisième tome ne soit finalement pas la conclusion de ce qui avait été annoncé comme la "Trilogie de l’Héritage", personnellement j’en suis plutôt contente dans le sens où j’adore me plonger dans cet univers. Bien sûr, c’est une décision de l’auteur qui n’est pas sans conséquence sur l’écriture, certains passages de ce volume étant un petit peu longuets, mais ce n’est pas vraiment un mal.

Car c’est dans ces moments-là qu’on mesure le mieux toute la valeur de l’univers créé par Christopher Paolini, toute sa richesse, et toute la profondeur des personnages. Arya et Roran en particulier prennent une envergure intéressante ; Eragon également, qui se découvre un certain pouvoir politique dont il se serait bien passé ! Sans parler des relations entre Saphira et lui, qui s’intensifient de jolie manière. Quelques surprises de choix aussi, comme les origines d’Eragon ou celles du pouvoir de Galbatorix. Un roman complet qu’il serait bien dommage de bouder !